Conseils généraux sur l’entretien de stage ou d'embauche

L’entretien de stage ou d'embauche se prépare. D'une part, il est recommandé de s'entraîner à passer des tests, l'habitude permettant d'améliorer légèrement ses résultats. Il s'agit en général de tests techniques, psycho-techniques et de mises en situation. D'une manière générale, les entretiens se rationalisent et les compétences et les lacunes du candidat apparaissent généralement de manière assez fiable au recruteur.

Mesdames et messieurs, être bien habillé(e) n'est pas une condition suffisante pour réussir l'entretien, mais c'est indispensable... Du moins dans les pays latins comme la France où l'apparence compte au moins autant que le fond. Bref, pour les hommes, le costume est requis...

D'autre part, il est nécessaire d'effectuer des recherches d’informations sur l’organisation visée, ce qui permet de poser des questions judicieuses et de témoigner de son intérêt pour la société.

Enfin, l’entretien étant souvent semi-directif, c’est-à-dire que, derrière une apparente discussion, se cachent des points sur lesquels le recruteur va attendre un certain type de réponse, il convient de préparer des réponses aux questions qui reviennent le plus souvent.

Que répondre à la question : décrivez-vous

Cette question en apparence anodine doit être bien préparée. Elle intervient en général en début d’entretien. La première impression donnée sera déterminante pour la suite de l’entretien. L’ensemble du parcours du candidat doit être présenté comme un cheminement logique aboutissant à la position offerte lors de l’entretien. Dans l’absolu, le mieux est de se définir comme un spécialiste du domaine pour lequel on postule. En revanche, il n'est pas nécessaire de s'étendre sur ses opinions, ses goûts et sa vie sociale. En effet, un recruteur ne jugera pas les valeurs du candidat, mais sa capacité à répondre aux exigences du poste proposé.

Que répondre à la question : quelles sont vos prétentions salariales ?

Il est recommandé d'afficher des prétentions au moins égales à sa valeur de marché. Demander un salaire élevé permet d’être bien considéré. Au contraire, accepter un emploi sous-payé risque de brider le candidat dans son évolution future, lequel devra négocier son prochain poste à partir d'une base peu élevée. De même, les stages non rémunérés cachent souvent des missions sans objectif ni contenu réél. Un recruteur ne rejettera pas une candidature si les prétentions sont élevées ; au pire, il cherchera à les faire baisser et, si le candidat part de haut, il lui sera moins douloureux d’accorder des concessions.

Que répondre à la question : quelles sont vos qualités ?

Les qualités nécessaires dans ce millénaire sont différentes de celles qui étaient demandées il y a quelques dizaines d’années. Il est souvent apprécié d’être :

  • Polyvalent, car l’environnement des entreprises étant instable, le candidat devra ultérieurement évoluer vers d’autres fonctions.
  • Opérationnel, ce qui ne signifie pas forcément une longue expérience.
  • Ouvert sur l’international et parlant anglais, du fait de la vague de concentrations internationales de la fin des années 1990.
  • Autonome, l'assistant(e) n’étant plus aujourd'hui chargé(e) de tous les travaux fastidieux ou techniques (ex. bureautiques).
  • Capable de travailler en équipe, de manager et de prendre des initiatives, réflexes rarement acquis à l’Ecole.

Que répondre à la question : quels sont vos défauts ?

L’objectif est d’avouer des défauts qui sont en fait des qualités, par exemple être curieux, ce qui montre en fait son ouverture d’esprit ou être pointilleux, ce qui montre en fait sa rigueur et sa capacité à respecter les délais

Note : les conseils avancés ici sont normatifs et comportent bien sûr des limites. Tous les recruteurs ne procédant pas de la même manière, il est indispensable de pouvoir s’adapter.