L'importance de l'anglais pour l'entrée dans les Grandes Ecoles

révision

Certifier son niveau en anglais

Comme chacun le sait, la maîtrise de l'anglais est nécessaire pour intégrer une Grande Ecole. Toutes possèdent des sections dans lesquelles l'intégralité des cours est en anglais. Les élèves qui ne choisissent pas ces options doivent quand même pratiquer un minimum la langue de Shakespeare, car il s'agit d'un pré-requis incontournable pour réussir les concours d'entrée et car les cursus comportent très souvent au moins un semestre d'études à l'étranger. Cette obligation est à rattacher au processus de globalisation de l'économie qui a démarré au début des années 1980. L'ouverture des marchés a permis aux entreprises d'étendre leurs débouchés sur tous les continents, avec comme conséquence le besoin de recruter des ressources humaines capables d'évoluer dans un environnement international. La connaissance de l'anglais est devenue de plus en plus importante pour aspirer à une carrière dans une grande entreprise.

Pour apprécier le niveau de l'élève en anglais, divers tests sont sanctionnés par des notes, lesquelles sont prises en compte dans les processus d'admission à ces écoles.

Les examens d'anglais nécessaires pour intégrer les grandes écoles

Le Toeic est le test d'anglais le plus souvent exigé pour l'accès dans les Grandes Ecoles. Il comporte des exercices de compréhension écrite et orale, sous forme de QCM. Un score d'au moins 750 est généralement nécessaire. Le TOEFL est similaire, mais moins demandé. Examen difficile, le GMAT demande des connaissances en mathématiques et un sens de la logique, en plus d'une bonne compréhension de l'anglais. Ce dernier test est le plus apprécié par les recruteurs des Grandes Ecoles, car il n'indique pas uniquement la maîtrise de l'anglais, mais également la capacité à l'utiliser en contexte. En effet, les élèves des Grandes Ecoles n'ont pas vocation à connaître parfaitement la grammaire, la conjugaison et toute la variété du vocabulaire de la langue anglaise. Ils ont vocation à devenir des professsionnels qui utiliseront l'anglais, pour certains au quotidien, mais pas à devenir des spécialistes de la langue anglaise. L'objectif est de pouvoir évoluer dans un environnement anglophone et de savoir communiquer, ce qui n'est pas toujours bien appréhendé par les tests comme le TOEIC ou le TOEFL.

La préparation aux tests

Les modes d'accès au savoir sont aujourd'hui très nombreux, en particulier sur internet. Toutefois, pour la plupart des élèves, suivre une formation reconnue reposant sur des méthodes pédagogiques reconnues est la meilleure manière de réussir. En France, les cours Wall Street English sont la référence, aussi bien pour la préparation aux examens en anglais que pour l'apprentissage de la langue, sans objectif de diplôme. Un certain nombre de programmes permettent de préparer des examens comme le TOEIC, le TOEFL ou l'IELTS, avec la possibilité de recevoir un financement, dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF).

Le financement CPF

Instauré en 2015, le Compte Personnel de Formation (CPF) est le successeur du Droit Individuel à la Formation (DIF). Les salariés bénéficient d'un quota d’heures plus important et de davantage de libertés quand aux types de formations éligibles. De plus, avec le CPF, les formations peuvent être suivies en dehors du temps de travail. De nombreux organismes financent le CPF. Le principal contributeur au CPF est l'employeur, même si les montants et les pourcentages varient grandement selon le type d'entreprises, leurs tailles et leurs localisations. Pôle Emploi apporte dans certains cas un complément, lorsque la formation est réalisée en vue d'un retour à l'emploi. L'Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) auprès duquel côtise l'entreprise peut également assurer une partie du financement. L’Etat, la Région et d'autres organismes sont aussi de possibles contributeurs, sous certaines conditions. Enfin, le salarié lui-même a la possibilité de compléter son CPF de formation.