Le plan du mémoire détaille les étapes de la réponse à la problématique.
Les méthodes dépendent du sujet et des moyens à disposition du candidat : état de la littérature spécialisée, enquêtes, questionnaires, études de cas, interviews, etc. Un mémoire en Ecole de Commerce se situe en principe entre le mémoire de DEA, qui se fonde sur une modélisation théorique, et un article de revue professionnelle, qui argumente un point de vue à partir de pratiques de sociétés, de grandes théories de management et de témoignages de capitaines d'industries. Ainsi, pour tester l'hypothèse du changement des méthodes de management dans l'assurance du fait des nouveaux des modes de communication, la première partie du mémoire pourra reprendre une enquête réalisée par l'étudiant ou issue de la presse spécialisée ; pour tester la seconde hypothèse, la seconde partie se focalisera sur une analyse technique des nouveaux outils sur le marché, tandis que la troisième partie sera alimentée par des témoignages issus de l'actualité ou d'entretiens privés. Au final, les hypothèses de la problématique seront confirmées, infirmées ou affinées.
Les travaux comportent en principe 2 ou 3 parties, avec 4 à 8 chapitres en tout. Le niveau de détail est par exemple : Partie I, Partie II ./ Chapitre 1, Chapitre 2, Chapitre 3, etc. (on ne revient pas à Chapitre 1 lorsque l'on change de chapitre) / I, II. III / A, B, C / 1., 2., 3 ./ a), b)
Les titres doivent être qualifiés. Ainsi "la demande" n'est pas un bon titre, il faut lui préférer par exemple "une demande vigoureuse".
L'introduction est un des passages les plus importants dans un mémoire, car elle informe précisément le lecteur sur les questions traitées par le mémoire et sur les méthodes qui seront utilisées pour y répondre. Au contraire de la conclusion, qui peut être courte, l'introduction comporte au moins trois pages.
Il convient, dans un premier temps, d'amener le sujet en quelques phrases. Pour un sujet sur l'impact des nouvelles technologies dans le secteur de l'assurance, il est par exemple possible de commencer par quelques généralités sur la Révolution de l'Intelligence et sur son impact général sur le secteur de l'assurance. Puis arrive naturellement la question centrale du travail, laquelle est détaillée et peut même inclure des définitions. Une question centrale pour un tel sujet serait par exemple : l'arrivée des NTIC dans le secteur de l'assurance est-elle créatrice ou destructrice d'emplois ? A la suite de la question centrale se trouve la problématique, qui émet des hypothèses en réponse à la question centrale. La problématique pourrait alors être la suivante : les NTIC suppriment des emplois administratifs, remplacés par les logiciels spécialisés, mais créent des emplois à vocation commerciale, grâce aux nouveaux marchés résultant des innovations de produits.
La dernière étape de l'introduction découle directement de la problématique, il s'agit de l'annonce du plan. En effet, le plan est la réponse à la problématique, c'est à dire que les hypothèses seront testées une à une, en organisant votre démonstration. L'annonce du plan doit être détaillée au minimum au niveau des sous-parties.
Contrairement à l'introduction, la conclusion est relativement courte. Son rôle est d'apporter une réponse à la problématique, dont les hypothèse de départ sont au final confirmées, infirmées ou affinées.
La conclusion souligne également les apports, les limites et les prolongements nécessaires du travail, ce qui ouvre la voie à d'autres recherches.
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